CHANSONS POUR UNE ÎLE DÉSERTE – 8 – CANCIONES PARA UNA ISLA DESIERTA
MALAIKA – MIRIAM MAKEBA
En 1968, j’assistai à un concert de la grande chanteuse et activiste anti apartheid sud-africaine Miriam Makeba.
Makeba, en ces temps-là, était surtout connue grâce à son tube international Pata Pata. J’avais, de mon côté, eu la chance d’entendre, à la radio, l’une de ses présentations. Je savais donc que la sud-africaine était bien davantage que le succès d’un été.
Je fus subjugué par celle qu’on nommerait plus tard Mama Africa et une chanson m’éblouit plus particulièrement, Malaika.
https://www.youtube.com/watch?v=Q1UID0vEeqI
Malaika, qui signifie « mon ange » en swahili, est attribuée généralement au chanteur kényan Fadhill William, même si Makeba la présentait toujours comme provenant de Tanzanie.
« Mon Ange, Je t'aime mon Ange.
Mon Ange, Je t'aime mon Ange.
Je t'épouserais mon trésor,
Je t'épouserais sœur,
Si je n'étais pas vaincu par le manque de fortune,
Je t'épouserais mon Ange.
Si je n'étais pas vaincu par le manque de fortune,
Je t'épouserais mon Ange. »
Makeba l’enregistre pour la première fois sur un album qu’elle partage avec le chanteur d’origine jamaïcaine Harry Belafonte. Elle y prend un petit parfum de calypso.
https://www.youtube.com/watch?v=Npmz86utAUc
Belafonte, activiste des Droits civique, ouvrit à la Sud-africaine les porte de l’Amérique et ainsi celle du succès.
En ce XXIe siècle, parmi celles que l’on pourrait considérer comme les héritières de Miriam Makeba, la Béninoise Angélique Kidjo reprend magnifiquement Malaika.
https://www.youtube.com/watch?v=e1LOPozBun4
En 1968, asistí a un concierto de la gran cantante y activista antiapartheid sudafricana Miriam Makeba.
Makeba, en ese tiempo, era conocida sobre todo gracias a su éxito internacional Pata Pata. Había, por mi lado, tenido la suerte de escuchar, por radio, una de sus actuaciones. Sabía entonces que la sudafricana era mucho más que el éxito de un verano.
La que llamarían más tarde Mama África me subyugó y una canción me deslumbró más particularmente, Malaika.
https://www.youtube.com/watch?v=Q1UID0vEeqI
Malaika, que significa “mi ángel” en swahili, es atribuida generalmente al cantante keniano t Fadhill William, aún si Makeba la presentaba siempre como proveniente de Tanzania.
« Mi ángel, te amo mi ángel.
Mi ángel, te amo mi ángel.
Te desposaré mi tesoro,
Te desposaré hermana,
Si no me venciera la falta de fortuna,
Te desposaría mi ángel.
Si no me venciera la falta de fortuna,
Te desposaría mi ángel. »
Makeba la grabó por vez primera en un disco que compartió con el cantante de origen jamaiquino Harry Belafonte. Gana un pequeño perfume de calipso.
https://www.youtube.com/watch?v=Npmz86utAUc
Belafonte, activista por los Derechos Cívicos, abrió a la sudafricana la puertas de los Estados Unidos y así también las del éxito.
En este siglo XXI, entre las que podrían considerarse las herederas de Miriam Makeba, la beninesa Angélique Kidjo vuelve a interpretar magníficamente Malaika.